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Organisation de Médiations Financières et Commerciales

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12 novembre 2007

Optimiser son capital client

Ecouter la voix du Client :

D'après une étude parue dernièrement par le cabinet Accenture, les 16 % des acheteurs des entreprises ayant opté pour une négociation concertée avec leurs fournisseurs ont obtenu des gains de productivité allant jusqu'à 80 % !

Pour une fois, ce ne sont pas les commerciaux qui tentent de démontrer l'efficacité d'un nouveau procédé, mais bien les acheteurs !

Pour les entreprises qui sont sur un secteur très fortement concurrentiel, le comportement de l'entreprise est bien entendu de s'inscrire dans une relation de compétition. Quand l'offre est abondante, et que la demande se fait rare, le positionnement marketing va parfois faire la différence - pour la grande distribution, cela va être la politique de prix, d'horaires, de produits, de services de proximité... A bien y regarder de plus près, le jeu de la concurrence a considérablement modifié ces positionnements, car les consommateurs évoluent.

Finalement, quelle est la stratégie qui "collerait" au mieux à la demande ? C'est celle de la communication ! Beaucoup d'entreprises croient communiquer mais en fait, elles construisent des relations basées sur le :

"J'ai le meilleur produit du marché, parce qu'il fait ..., cela fait 50 ans que nous fabriquons... " avec une longue liste de caractéristiques.

Une politique de relation client, c'est avant tout communiquer :

Ouvrir la porte de la relation, mais ne pas la refermer quand le client exprime ses besoins !

Cela passe par une phase d'apprentissage du dialogue, de l'humain, de la communication réelle où l'intérêt n'est pas forcément à court terme, mais où l'on va chercher la relation durable.

De la croissance sans investissement supplémentaire :

Mettre en place une politique d'écoute du client, au travers de l'entreprise, c'est certainement la solution la moins onéreuse et la plus simple à mettre en oeuvre : une entreprise est un système, avec des relations humaines. Pour cela, il n'y a pas forcément besoin d'investir en de coûteux logiciels, d'informatique puissante dernier cri, de machines...

L'investissement principal à faire, c'est d'apprendre à écouter :

    - apprendre à ne pas avoir peur de ce que va dire l'autre,

    - apprendre à ne pas avoir de préjugés

    - apprendre à ne pas imposer, mais construire ensemble.

Un positionnement naturel face à la concurrence :

Par une attitude différente, voici ce que cela pourrait donner :

Une entreprise classique : "Nous sommes moins chers de 5,2 % par rapport à la concurrence ! - Nous vous offrons en plus une bouteille de champagne..."

Une entreprise communicante : "Entreprise X : 50 ans d'expérience à l'écoute de nos clients."

Le positionnement n'est pas du tout le même : l'un se positionne au niveau du prix, en cherchant un rapport de force, l'autre, se positionne sur l'écoute... La première entreprise va avoir un turn-over assez élevé, l'autre aura plus de stabilité. Enfin, sur le rapport de force, le client va surenchérir : le prix va baisser, les marges aussi...

Une Démarche volontaire :

C'est ainsi que l'esprit de la médiation peut apporter à toutes entreprises, de tous secteurs, de toutes tailles, une réelle valeur ajoutée.

Un médiateur professionnel, formé à la communication, peut vous accompagner dans la démarche de l'esprit de la négociation contributive. C'est une démarche de qualité dans ce qu'elle a de plus noble : la qualité de la relation humaine dans une vision à long terme.

Je reste à la disposition de ceux qui voudraient en savoir plus sur la négociation contributive.

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23 juin 2007

Quand faire appel à un Médiateur Professionnel ?

Les bonnes questions à se poser afin de mesurer le conflit :

Question n° 1 : Les enjeux relationnels sont-ils stratégiques ?

Si OUI : l'intervention confidentielle d'un médiateur peut vous aider à pérenniser vos relations avec vos partenaires. son rôle est de vous aider à trouver des issues favorables, et non pas de décider à votre place. Lors des réunions, le Médiateur intervient auprès des parties en allant jusqu'au bout de chaque solution envisagée et d'en peser tous les avantages et les inconvénients. Il va de soi que la solution finalement trouvée de cette manière sera favorable à tout le monde.

Si NON : L'intervention du médiateur peut avoir un intérêt d'une autre nature.

Question n°2 : Les enjeux financiers : Peuvent-ils mettre en péril votre structure ?

Si OUI : l'intervention d'un médiateur professionnel externe peut être nécessaire pour clarifier la situation, et trouver des issues favorables.

Si NON : Il peut s'agir d'un conflit ayant un impact financier non négligeable (> 5 000 €) Le médiateur va dans ce cas avoir un rôle de centrage des intérêts des parties, de telle sorte que la négociation sorte de la logique de la surenchère. Le retour au dialogue peut éventuellement se faire en toute autonomie si le litige n'est pas d'un montant suffisant.

Question n°3 : la nature du conflit est-elle de l'ordre commercial, d'un refus de crédit, relationnel ?

Oui : Un médiateur professionnel peut vous aider à surmonter le conflit si l'intérêt stratégique, humain ou financier est important. son rôle est de vous aider à trouver ensemble une issue favorable. Vous gardez votre pouvoir de décision.

Non : Les Banques et institutions financières ont des médiateurs internes au système qu'ils payent pour intervenir. Leurs rôles sont plutôt limités et leurs interventions relèvent plutôt d'une conciliation, ils sont souvent amenés à trancher sur les litiges. En conséquence, vous pouvez sortir vainqueur ou vaincu mais le dialogue avec votre agence n'est pas rétabli pour autant !

Question n°4 : la situation de crise est-elle complexe, explosive ?

Oui : Faites appel à un médiateur professionnel avant de vous mettre totalement en péril. Chacune des parties en jeu a forcément un intérêt à clarifier la situation, même si pour le moment, il se peut qu'elle ne s'en rende pas compte.

Non : L'autonomie est encore la meilleure solution.

16 janvier 2007

La Médiation et le traitement des litiges

Nous avons tous été confrontés à des litiges, fondés ou pas.

Le litige, c'est un peu "le poil à gratter" de l'entreprise : il commence dans le dos, puis finit par gratter partout !

Nous avons vu comment un conflit pouvait s’immiscer dans une organisation, il suffit à présent d’en examiner les coûts :

-          interventions directes auprès du client : appels téléphoniques, visites, comptes rendus… Ces coûts peuvent grimper très vite.

-          Coûts indirects interne : gestion du stress, démotivation, perte du CA…

Un client peut alors devenir « la bête noire » de l’entreprise, « prête à abattre ! ». C’est alors que le choix d’aller vers la justice est pris.

Pourtant, il existe bien une alternative, beaucoup moins coûteuse, c’est la Médiation.

La Médiation est une activité qui se professionnalise. Désormais, le médiateur s'appuie sur des techniques épouvées de MARC (Méthode Alternative de Résolution de Conflit). C'est un processus encadré, qui correspond à un besoin pour les parties de surmonter une logique de surrenchère qui peut parfois s'avérer explosive.

Le processus du Médiateur est le suivant :

- par une série d’entretiens (individuels), il aide les parties en jeux à batir un cadre relationnel.

- une ou plusieurs réunions entre les parties sont organisées, dans le cadre relationnel établi. Le médiateur aide les parties à simuler les solutions afin de sortir durablement du litige.

Le Médiateur professionnel s'engage : il reste neutre, impartial, emphatique et adhère à une charte d'éthique et de déontologie. (http://www.unam-csm.com/mediation/modules/smartsection/item.php?itemid=88)

La vision du médiateur n’est pas la même que la votre, il représente une possibilité d'ouverture. C’est une force qui peut vous aider non seulement à surmonter les difficultés, et d’augmenter votre compétitivité !

A bientôt

Florent BERNACCHI

26 novembre 2006

Comment bien gagner du temps ?

La plupart du temps, nous avons tous le "nez dans le guidon"...

Cela veut dire quoi, au juste ?

Simplement que nous sommes dans le feu de l'action, donc, au coeur de l'évènement, au coeur de notre organisation... Ce qui implique qu'il est difficile de voir ce qu'il se passe de l'extérieur...

Appliqué à la finance, cela peut se traduire par :

- des habitudes que nous prenons qui peuvent devenir de vrais parasites...
- des coûts qui galoppent sans que nous en appercevions...
- des difficultés à voir ce qu'il se passe à l'extérieur...

Maintenant, d'un coté pratique, il existe des moyens NTIC, informatiques, qui peuvent vous faire gagner du temps dans la gestion :
- plateforme de trésorerie permettant de gérer en temps réel les entrées et les sorties
- solutions d'assurances crédit à distance, ou de renseignement commercial
- moyens de paiements en ligne : CB, prélèvements, télérèglement, TIP... qui permettent un lettrage automatique...

Vous pouvez me contacter pour plus d'informations, avec pour référence du mail : hubtréso !

Merci et à très bientôt

Amicalement

Florent BERNACCHI

11 septembre 2006

L'impact des impayés et le calcul d'encours

Quelle incidence un impayé peut avoir sur la vie de l'entreprise ? 

Outre les frais liés au recouvrement (voir post à ce sujet), l'impact se situe aussi sur le plan commercial : il faut récupérer la marge perdue. Voici un exemple :

Encours Client : 30 000 €

Marge de 20 %

Le gain théorique est de 6 000 €…

Mais le client ne paye pas et part, la clé sous la porte…

30 000 € d’impayé !

La perte réelle est de 24 420 €, que l’on pourra déclarer uniquement après procédure longue et coûteuse (je n’ai volontairement pas calculé les frais d’intermédiaires dans ce cas, ce n'est que trop démoralisant…)

Perte de trésorerie de 30 000 €.

CA à réaliser pour revenir à 0 : 109 890 €.

Pour éviter ces difficultés qui peuvent parfois entrainer une cessassion de paiement, il est important de piloter le risque client, par une gestion des encours. Comment calculer un encours client ?

Détermination d’un encours Client :

CA annuel du client : 100 000 € TTC.

Délai théorique de règlement : 35 jours

Délai réel d’encaissement : 70 jours

Le ratio est le suivant : CA TTC annuel x nbre de jours / 360 jours ; vous pouvez le rammener au CA semestriel, aux prévisions de CA...

Dans notre exemple,

Calcul de l’encours théorique : 100 000 x 35/360 = 9722 €

Calcul de l’encours réel : 100 000 x 70/360 = 19 444 €

Notre conseil : pilotez le risque sur le réel, et mettez en place les moyens pour tendre vers le théorique : dématérialisation de la facturation et des moyens de paiements, protection des encours par un système de veille et/ou d'assurance, surveillance des financements. C'est notre coeur de métier !

L’impact sur la marge entre le délai théorique et le délai réel, avec un financement à 8 % : 778 €, soit 0,77 % de marge en moins…

Pour une entreprise qui a des marges serrées, un décalage peut  faire basculer les maigres bénéfices en pertes…

 

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11 septembre 2006

Les coûts liés à la Facturation, la Relance et les Impayés

Le Coût d'édition d'une facture :
En prenant compte de l'intégralité des tâches liées à la facturation, il est intéressant de calculer le coût lié à une facture.
Les tâches sont réalisées par une secrétaire, salaire brut mensuel de 1 500 €.
Verrification du dossier d'ADV
Validation de la facture
Edition de la facture
Mise sous plis et archivage
Affranchissement

En prenant compte de l'intégralité de ces paramettres, nous arrivons à un coût total moyen de 2,95 €.
Le but de la dématérialisation est de diminuer d'au moins 30 % ces coûts, sans investissement.

Le Coût de Relance d'une facture :
En prenant compte un système de relance simple : 1 courrier + 1 relance téléphonique établie par un comptable ayant un salaire mensuel brut de 1 750 €, nous identifions les taches suivantes :
Selection des factures échues
Relance simple d'un compte
Opérations d'encaissements
Pointage des comptes
Pointage des relevés bancaires

cout de l'opération : 10,24 € par facture.
Ces tâches difficiles, délicates commercialement, peu valorisantes pour l'ensemble des équipes, peuvent être automatisées. Avec la numérisation des moyens de paiements, vous pouvez diminuer le coût de traitement considérablement (de 30 à 50% selon la plupart des études préalables réalisées).
La mise en place est très simple :
- pas d'investissements
- système très simple d'utilisation pour vos clients
- pas d'intrusion et sécurité des opérations
- vous gardez votre indépendance vis à vis des banques.
- possibilité d'extension à une gestion de trésorerie : fini de jongler avec les dates et d'avoir votre banquier qui vous appelle tous les matins !

Pour en savoir plus :
florent.bernacchi@wanadoo.fr

11 septembre 2006

LA DEMATERIALISATION DES MOYENS DE PAIEMENTS

Vendre en Capital Client, C'et considérer le Client comme un Capital, avec ses enjeux.

La France a pris beaucoup de retard sur la façon de gérer un poste Client :
- documentation de vente "papier",
- surveillance des encours approximative
- gestion des moyens de paiements trop classiques.

Il existe pourtant des solutions innovantes qui permettent d'optimiser cette gestion trop lourdre :
LA DEMATERIALISATION DES MOYENS DE PAIEMENT.

Organisé avec des ressources mutualisées, la dématérialisation des moyens de paiements est un outil qui :
- évite des investissements lourds
- automatisation des taches d'encaissements : lettrage automatique des comptes en banque et dans la comptabilité, rapidité des enregistrements
- gestion dynamique des encours
- relances automatisées
- diminution des risques d'erreurs...

L'enjeu de la dématérialisation des moyens de paiements :
- meilleure fluidité de la trésorerie
- gestion prévisionnelle des flux
- détermination des réels besoins de financiement
- diminution des coûts administratifs de l'ADV et de la relance

Pour les entreprises qui cherchent un moyen de récupérer de la marge, c'est un excellent outil, qui peut parfaitement s'intégrer dans n'importe quel système, et peut être couplé à des systèmes de protection.

Pour en savoir plus :
florent.bernacchi@wanadoo.fr

9 septembre 2006

Optimisation du Capital Client

Le Capital-Client dans l'entreprise, c'est un moyen d'optimiser vos partiques actuelles pour récupérer des marges sur les coûts de gestion.
Sur l'aquisition du Client : mise en place d'une surveillance des risques
Sur la facturation : limiter les coûts de facturation en automatisant certaines tâches
Sur l'après-vente : réduire le délai de paiement, en intervenant le moins possible en action de recouvrement.
Sur l'encaissement : automatiser les taâches comptables et bancaires afin de réduire les coûts administratifs

Ces interventions peuvent avoir des incidences bénéfiques à long terme sur l'entreprise :
- baisse du besoin de trésorerie
- lisibilité sur les risques
- meilleure efficacité administrative
- une meilleure image de marque gestion de votre entreprise.

4 septembre 2006

La constitution d'un Capital

Immaginez, vous recevez 500 000 € en capital gagné à un jeu, qu'en faites vous ?
- 1 vous le dépensez
- 2 vous remboursez tout ou partie de vos dettes
- 3 vous investissez
- Vous allez peut-être faire les 3 à la fois ?

Le point commun entre les solutions, c'est que vous allez réfléchir à une solution !

Maintenant, vous obtenez une commande de 5 000 € d'un client. Qu'allez-vous faire ?
Vous allez faire comme d'habitude !

Et si vous transposiez cette reflexion du gain de jeu à la commande ?

1 vous le dépensez : les charges fixes et variables de votre organisation, la rentabilité, la fiscalité...
2 vous payez des factures fournisseurs : plan de trésorerie
3 vous investissez : un nouveau pc ? un nouveau logiciel ? ...
4 vous faites les 3 à la fois.

Très bien, votre plan est fait !

Il y a pourtant une grande différence entre la première situation et la 2e : nous en sommes qu'à la commande ! Autant dire que votre stratégie ne tiendra en place qu'à condition que votre commande se réalise dans son intégralité !
Immaginez le temps perdu en cas d'incidents... D'autant plus que si ce plan intègre d'autres plans qui sont imbriqués les uns aux autres, vous vous fermez des possibilités... Votre comportement n'aura plus de souplesse : vous rentrerez dans une logique conflictuelle !

La constitution d'un Capital-Client se prépare dès l'étape de prospect ! Vous avez une offre qui répond à des besoins. Il vous faut simplement détailler cette offre sur tous les aspects : commercial, administratif et financier. Plus vous serez complet, plus vous gagnerez en crédibilité ! Le commercial ou le dirigeant qui sait proposer son offre technique, sait clarifier ses documents de ventes, et proposer des solutions de paiements clairs et maîtrisés augmente son capital confiance.

1 septembre 2006

Comprendre comment nait un conflit

Une tentative d'explication :

Nous savons, grâce aux recherches liées à la neuroscience, que le cerveau est divisée en plusieurs parties.
Pour résumer "l'organisation" du cerveau, il y a 3 parties :
- le cerveau gauche: la raison
- le cerveau droit : la fantaisie
- le cerveau nimbilo-reptilien : l'endroit où est traité les émotions, les sensations, les ressentis. Cette partie du cerveau n'a pas de langage à proprement parler. Pourtant, cette partie communique avec les 2 autres parties.
L'organisation du cerveau est ainsi fait qu'il ne peut traiter le vide... il le comble automatiquement, par les expériences du passé, l'éducation, les croyances...

Certains vont chercher à manipuler cette parite du cerveau (messages subliminaux...) d'autres vont avoir des systèmes de communication qui vont laisser entrevoir des trous... : non dits, mal-dits... laissant au cerveau de l'autre une grande place à l'interprétation, l'anticipation... c'est un  réflexe de notre  cerveau  qui cherche à combler le vide !
Ces trous vont être des nids à parasites, qui vont se reproduire, plus ou moins lentement, et vont donner naissance à un conflit :
"C'est pas ce que vous m'aviez dit...", "vous m'aviez promis..."
Pour anticiper ces problèmes, il s'agit de détecter les comportements à parasites, et y remédier au plus vite, sous peine de contagion.

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